Récif d'éponges aux lampes à huile

Récif d’éponges aux lampes à huile
2017
Porcelaine extra blanche cuite à haute température
56 x 50 cm x 23 cm
produit avec le soutien d'Artaïs à l'occasion de l'exposition In-Natura

Cette pièce en céramique est inspirée d'une trouvaille archéologique exposée au musée archéologique de Thessalonique en Grèce, figurant un aggloméra de lampes à huiles antiques extraites d'une épave enfouie au fond de la mer Méditerranée. Les lampes y semblent soudées et déformées suite à leur immersion et par les dépôts calcaires et organismes marins qui s'y sont développé tout en assurant leur conservation.
La sculpture entièrement constituée de porcelaine blanche cuite à haute température reprend une accumulation composée de ces lampes d'abord copiées puis dupliquées à l'aide du moulage, enchevêtrées d'éponges d'origines animales (de mer), végétales et synthétiques, fossilisées dans la terre cuite. Elle offre un prolongement à une pièce antérieure figurant ces mêmes éponges en venant y additionner une strate d'Histoire humaine et civilisationnelle. La pièce interroge ainsi à la fois les frontières ambiguës entre la nature et l'artifice ainsi que la place de l'Homme dans son histoire et son écosystème.

Récif d’éponges (capita vitium)
2010
Porcelaine blanche
47 x 41 x 25 cm


Accumulation d’Eponges naturelles de mer, végétales de cuisine
et de mousses synthétiques, qui après un procédé de « fossilisation »
et de transmutation de matériau, viennent s’homogénéiser en un
même bloc. Cette nouvelle identité à la fois familière et étrangère,
vient questionner le spectateur sur les frontières ambiguës du
naturel et de l’artificiel.

Vue de l'exposition personnelle "Ce que j'ai vu n'existe plus" à la galerie 22,48 m², Paris, 2015
Récif d'éponges
Récif d’éponges
Porcelaine
36 x 36 cm, 2007