Ouvrir une fenêtre sur le monde
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 La leçon de géologie (2022) 30 x 42 x 30 cm Globe terrestre pétrifié de calcite © ADAGP, Paris, 2025 |
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.jpg) Les mégalithes de l'inframince #4, #9, #6, #5, #2, #7, #1, #12 (2022) 30 x 42 x 30 cm Tirage pigmentaire Fine Art HAHNEMÜHLE Baryta sur Dibond © ADAGP, Paris, 2025 |
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.jpg) Cavity (2017) 15 x 10,5 x 11 cm Résine, acrylique, perle noire de Polynésie © ADAGP, Paris, 2025 |
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 Peinture Verte F40 # 1 (2025) 105 x 86 cm - Acrylique et vinylique sur châssis lin et caisse américaine peinte © ADAGP, Paris, 2025 |
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 Water & Words - Surrounded By Water (2016) 195 x 145 cm Encre de Chine sur papier aquarelle © ADAGP, Paris, 2025 |
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Une ouverture sur le monde et une fenêtre sur soi. La Maison des arts plastiques Rosa Bonheur continue son cycle de thématiques, après s’être engagée sur de nombreuses questions d’actualité : la nature et l’environnement, le dérèglement climatique, la destruction du monde animal et végétal, le regard sur le devenir du vivant et la sauvegarde de la biodiversité. Cette nouvelle exposition ouvre un autre chapitre de notre découverte au monde. « Ouvrir une fenêtre sur le monde » nous questionne sur l’approche sensible du regard et de l’intime. Dessiner de nouveaux horizons et ouvrir une fenêtre sur le monde, sur l’avenir et se laisser surprendre… L’écrivain Gérard Wajcman disait à juste titre « Par la fenêtre, nous prenons des nouvelles du monde. Mais ouvrir une fenêtre, c’est non seulement s’ouvrir au monde, y plonger notre regard, c’est aussi le faire entrer, élargir notre propre horizon. Jadis, la fenêtre, via la peinture, a dessiné les territoires du monde, métamorphosant dans son cadre le pays en paysage. On a cependant négligé que cette fenêtre qui ouvre sur l’extérieur trace aussi la limite de notre propre territoire, qu’elle dessine le cadre d’un chez soi. » Le paysage occupe une place prépondérante dans les oeuvres de Fabrice et Thomas. Ils nous invitent à découvrir au travers du spectre de la nature, des sensibilités liées à leurs expériences profondes de la matière et de leurs interventions sur les différents éléments naturels. Au gré de leurs déplacements et de leurs résidences artistiques, les artistes nous ouvrent le champ des possibles et récréent le passage de cette « fenêtre » pour nous emporter dans l’imaginaire d’un monde nouveau. La poésie de leurs pièces nous transporte vers l’émergence d’un monde sensible et nous procure ce sentiment un peu fou que l’art peut modifier notre approche du monde. Orchestrée à quatre mains, les artistes nous proposent à travers cette exposition une immersion totale, intime et intuitive de leur approche de la nature. Qu’elle soit vivante ou artificielle, elle nous donne à voir toutes les facettes de leurs imaginaires et tente de porter attention à nos émotions et à notre rapport au cycle du vivant. Fabienne Leloup |
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