Thomas Tronel-Gauthier développe une pratique protéiforme de la sculpture qui convoque à tour de rôle l'objet, l'installation, la peinture et l'image.

Son travail questionne l'origine des choses et des formes, interroge les matériaux et leur devenir, les liens qu'entretiennent l'homme et la nature ainsi que l'expérience du voyage, tout en posant continuellement son regard sur le paysage. Il propose ainsi une approche sensible et empirique de ce que la science nomme « morphogénèse » et défie la temporalité des instants les plus éphémères de notre monde.

Exposé au Salon de Montrouge en 2010, il obtient en 2011 le "Soutien pour le développement d'une recherche artistique" du Centre National des Arts Plastiques qui le conduit en résidence l'année suivante sur l'île marquisienne d'Hiva Oa (Polynésie Française). Cette expérience atypique continue d'alimenter ses réflexions et son imaginaire autour de la question de l'insularité.
En 2016, lauréat du Salomon Foundation Residency Award, il part pour New York où il rejoint 6 mois durant le programme de résidence de l'ISCP - International Studio & Curatorial Program.
En 2019, son travail s'expose au MUCEM (Marseille) pour l'exposition « Le temps de l'île » tandis que sa double exposition personnelle à l'Abbaye Saint Jean d'Orbestier et au MASC – Musée de l'Abbaye Sainte-Croix (Les Sables d'Olonne) lui permet de développer son travail à plus grande échelle en regard de l'architecture de ces lieux patrimoniaux.
A l'automne 2020 il part en résidence dans le Vercors par l'intermédiaire de La Halle - centre d'art de Pont-en-Royans, développant un nouveau travail autour du minéral et des cartographies des paysages montagneux qui sera présenté pour l'exposition « A perte de vue » durant l'été.
Lauréat de l'appel à candidature lancé par les musées d'Aurillac sur le site du CNAP, il y séjourne ensuite en résidence au printemps 2022 et travaille notamment à partir des réserves des collections de roches et fossiles du Museum des Volcans, avec une attention particulière portée à la paléobotanique, confrontant le végétal fossilisé depuis 300 millions d'années à celui qui continue de croître actuellement.
En 2022, il réalise ainsi une double exposition monographique d'une durée de six mois au Muséum des Volcans ainsi qu'au Musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac intitulée « Une mer de montagnes sur les ruines d'un volcan », avant de terminer l'année au Centre d'Art Contemporain André Malraux de Colmar avec une autre exposition personnelle intitulée « Dissolvere ».

Parmi ses précédentes expositions personnelles on peut également citer : Pour dernier terrain vague – MASC Les Sables d'Olonne (2019), The World is an Island – Galerie 22,48 m², Paris (2017) / Surrounded by Water – Fondation pour l'Art Contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon, L'Abbaye, Annecy (2017) / Le Temps d'un sillage – Fondation Bullukian, Lyon / Prix de Sculpture 2016 de la Fondation de l'Olivier ; FIAC OFFICIELLE - Cité de la Mode et du Design (2015) ; Ce que j'ai vu n'existe plus – galerie 22,48m², Paris (2015).